Au confluent de la Garonne et de la Dordogne, une vague créée sur les fleuves, premier flot de la marée montante, s’avance sur un front de 3 000 mètres avant d’arriver à l’île Cazaux.
A cet endroit, l’embouchure du fleuve se rétrécit permettant ainsi de concentrer la force de la marée. Une différence du vent et de la hauteur de l’eau s’établit dans les deux rivières et rompt l’équilibre.
Le courant tend à se rétablir de façon énergique créant le phénomène du Mascaret.
Il y a deux Mascarets par jour soit 730 par an dont seulement une cinquantaine est remarquable.
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Le Mascaret avance à une vitesse de 10 à 20 km/h (moins il y a de fond, plus il ralentit), la vague peut atteindre 1,36 mètres de hauteur mais n’est pas constante. Au gré des changements du fond, la succession de vagues se déplace sur la largeur de la Dordogne et se creuse, s’aplatit, se bombe, déferle, bouillonne, disparaît, ressurgit, elle est en changement constant.
Pour réguler le flux de visiteurs lors du passage du Mascaret au port de Saint Pardon, des barrières ont été mises en place. Afin de faciliter la vie des habitants du quartier, la municipalité informe des jours de fermetures et d’ouverture de ces barrières.
L’A.S.A. de Vayres
Lors de gros coefficients de marée, le passage du mascaret à Vayres est devenu un incontournable rendez-vous avec le « phénomène » qui remonte la Dordogne, poussant sur les premières vagues de nombreux surfeurs et kayakistes qu’une foule de « spectateurs » se presse d’admirer et d’applaudir, notamment au port de Saint Pardon.
Mais si la puissance du mascaret impressionne toujours autant, les dommages qu’il cause sont énormes sur le pied des berges dont il accélère l’érosion, mettant en péril les habitations construites près de la rive, certaines au XVIIIème siècle.
Face à cette menace, de gros travaux de confortement des berges étaient devenus urgents. Mais qu’il s’agisse de cours d’eau domaniaux ou non domaniaux, l’article 33 de la loi de 1807 toujours en vigueur, stipule que « la réalisation des travaux de protection contre les inondations est à la charge des propriétés protégées dans la proportion de leur intérêt aux travaux ».
C’est pourquoi les propriétaires riverains concernés se sont regroupés en ASA ( Association Syndicale Autorisée ) afin de pouvoir mettre en œuvre les travaux projetés sur plusieurs années.
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